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InfoResources News No.1 (Mai 2003)
Article de fond
- "Révolution de l'élevage" et
environnement - nouvelles études
D'intérêt courant
Politique
- Moyens de subsistance et changement climatique
- Helvetas: prise de position sur la biotechnologie
dans l'agriculture
- L'agriculture a le droit d'être protégée
- Etat des forêts du monde, rapport FAO 2003
- L'eau pour les hommes - l'eau pour la vie
Mise en oeuvre
- Des marchés pour les pauvres?
- Utilisation performante du vétiver pour la
stabilisation biologique
de terres incultes en Chine
- Les aspects de genre doivent être intégrés dans
la discussion sur l'eau
Recherche
- Repenser la conservation de la biodiversité
en tant que processus social
Evénements
- Rio+11: Vers un nouveau paradigme dans la recherche agricole
"Révolution de l'élevage" et environnement - nouvelles
études
Au
cours de ces dernières années, la production animale intensive a
fortement augmenté dans les pays en voie de développement. Cette
tendance trouve son origine dans l'accroissement de la demande en
matière de protéines animales en raison de l'augmentation de la
population et du pouvoir d'achat, en particulier dans les régions
urbaines des pays en voie de développement. Indépendamment des pays,
la production animale est souvent organisée de manière industrielle,
et entraîne d'énormes charges pour l'environnement. C'est pourquoi,
suite à une initiative internationale, une recherche sur les
interactions entre l’élevage du bétail et l'environnement est
entreprise et l’on élabore des approches de stratégies durables.
Dans ce contexte, Harald Menzi (directeur de la recherche appliquée et
du développement de la Haute école suisse d'agriculture) et des
collègues de l'OAA ont examiné, dans une nouvelle étude, la densité
des cheptels et les bilans de nutriment en Asie.
Dans l'ensemble, les auteurs relèvent les différents risques pour
l'environnement qui découlent de la production animale intensive en
Asie: entre autres, pollution et surexploitation des eaux de surface et
des nappes phréatiques, saturation de nutriments et de métaux lourds
dans le sol, contribution à l'effet de serre, perte des ressources
génétiques. L'examen concret montre que certaines régions sont
particulièrement polluées. On constate de nets excédents de
nutriments au Japon, en Corée du sud, dans de grandes parties de la
Chine orientale, ainsi que dans l'ensemble des régions situées autour
des grands centres urbains. Toutefois, seule une petite part de ces
excédents est à mettre sur le compte de l’élevage ; c'est plutôt
l'apport exagéré d’engrais minéraux dans l’agriculture qui les
explique. D'autre part, les excréments qui proviennent de la production
intensive ne sont souvent que peu, ou même pas du tout, mis en valeur
en tant qu'engrais, mais éliminés directement par le biais des eaux.
Cette pratique étant responsable d'une aggravation de la pollution
environnementale, c'est dans ce domaine que les auteurs voient le plus
urgent besoin d'agir. En même temps, il s'agit, par le biais de la
valorisation du purin de ferme, de rétablir l'équilibre traditionnel
entre la production animale et végétale. Le problème réside
toutefois dans le fait que les exploitations industrielles de production
animale ne disposent d'aucune surface utilisable pour la production
végétale, et qu'il s'agirait de gagner les petites exploitations
autonomes à ce genre de valorisation. Et finalement – afin de
prévenir un excédent de nutriments dans le sol – il faudrait par
principe réduire l'utilisation d’engrais dans la culture végétale
de nombreuses régions.
La question de savoir comment concilier la "révolution de l’élevage"
avec une utilisation durable des ressources naturelles continuera d’initier
de nouvelles recherches. Le centre suisse pour l'agriculture
internationale (CAI) de l'EPFZ concentrera dorénavant son programme de
recherche sur le domaine des „systèmes d’élevage“. L'objectif
des recherches est de contribuer, par l'amélioration des systèmes de
production animale , tant à la sécurité alimentaire et à la lutte
contre la pauvreté qu'au développement écologique durable.
Source:Nutztierdichte und Nährstoffbilanzen in Asien, Harald
Menzi, Pierre Gerber, Henning Steinfeld in: Agrarforschung 10 (3):
92-97, 2003
http://www.sar.admin.ch/zs/afo/fr/inh_det.php?id=791
(résumé de la version anglaise: www.virtualcentre.org/en/dec/gis/Nutrient_balance_asia.pdf).
[Début de page]
D'intérêt courant: Politique
Moyens de subsistance et changement climatique
Les changements climatiques se concrétisent non seulement par une
élévation globale de la température de par ex. 0,5°C, mais ils
influencent directement les bases existentielles des couches de
population les plus pauvres, à savoir leurs ressources naturelles. Les
stratégies d'adaptation aux modifications climatiques doivent tenir
compte de cette réalité et se centrer sur l'amélioration d'une
exploitation durable des ressources naturelles, afin d'accroître la
capacité de résistance (résilience) des écosystèmes et de réduire
leur faiblesse (vulnérabilité) par rapport aux risques et aux dangers.
Avec son rapport, la "Task Force internationale on Climate Change,
Vulnerable Communities and Adaptation" souligne qu'à côté des
politiques internationales et des discussions globales sur les
modifications climatiques, une approche du bas vers le haut (bottom-up),
qui place au centre la capacité d'agir et d'adaptation des personnes
directement concernées, est d'une urgente nécessité. Pour la
première fois, les experts des quatre domaines "changement du
climat, réduction des risques, gestion environnementale et lutte contre
la pauvreté" ont collaboré. Le rapport représente le début d'un
processus; les ‚Policy briefs’ suivront et poursuivront le
développement de la stratégie proposée.
Source: Livelihoods and Climate Change – Combining disaster risk
reduction, natural resource management and climate change adaptation in
a new approach to the reduction of vulnerability and poverty. IISD,
IUCN, SEI. 2003, 24p.
www.iisd.org/publications/publication.asp?pno=529
Helvetas : prise de position sur la biotechnologie dans
l'agriculture
Le
document paru depuis peu „ prise de position d'Helvetas sur la
biotechnologie dans l'agriculture “ est une importante contribution de
la grande œuvre suisse d'entraide à une plus grande considération des
revendications des pays en voie de développement dans la discussion
controversée sur l'utilité et les risques de la technologie biologique
et génétique.
Les auteurs du document attachent une grande importance à une
évaluation différenciée des nombreuses applications biotechnologiques
dans le domaine alimentaire et agricole. Ils s'expriment ainsi
clairement contre la production de plantes et animaux transgéniques,
mais admettent l'utilisation de la technique génétique en tant que
moyen de diagnostic moléculaire (marker assisted breeding), par ex. en
vue d'accélérer la culture de sortes de céréales résistantes à la
sécheresse. Helvetas évalue positivement l'utilisation de cultures
cellulaires et tissulaires pour la production de semences exemptes de
germes, auxquelles elle a déjà recours dans ses propres projets. L'œuvre
d'entraide adopte une position de rejet sans équivoque par rapport aux
processus biotechnologiques qui restreignent la capacité naturelle de
reproduction des organismes vivants. Helvetas se positionne tout aussi
clairement contre le brevetage du vivant et le vol des ressources
génétiques (bio-piraterie).
L'œuvre d'entraide laisse à ses partenaires le soin de décider de
l'utilisation de certains processus et technologies, les soutient
toutefois par une matrice d'évaluation comprise dans la prise de
position. Même si cette liste de vérification (tool for the assessment
of biotechnologies in the context of development projects and
programmes) n'est pas en mesure de préfigurer les décisions, elle
représente pourtant un instrument judicieux pour tous les acteurs de la
collaboration au développement confrontés à la biotechnologie dans
l'agriculture.
Source: Position Paper on Biotechnology and Genetic Engineering in
Agriculture, Helvetas, 2003, 19p,
www.sfiar.ch/documents/helvetas_biotech_e.pdf
(Summary)
Contact: Peter Schmidt, Helvetas, Association suisse pour la
coopération internationale, e-mail: Peter.Schmidt@helvetas.ch
L’agriculture a le droit d’être protégée – Nouvelle position
de la Communauté de travail en matière de politique agraire
internationale
Huit ans après l'entrée en vigueur de l'Accord sur l'agriculture,
conclu dans le cadre de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC), la
Communauté de travail des six grandes organisations de développement
suisses a reconsidéré ce qui était jusqu'à présent sa revendication
principale, à savoir une ouverture des marchés agricoles du Nord aux
produits du Sud. Au regard des conséquences négatives qui découlent
de la tendance des pays en voie de développement à produire toujours
davantage de produits qu'ils ne consomment pas, tout en consommant
toujours plus de produits qu'ils ne produisent pas, les organisation de
développement suisses différencient leur position en quatre postulats
: 1. Il s'agit de promouvoir le développement agricole et la mise sur
pied d'un marché national solide dans les pays en voie de
développement, 2. Les pays en voie de développement doivent pouvoir
protéger leurs marchés agraires au moyen de barrières douanières, 3.
Les productions excédentaires du Nord doivent être réduites et les
subventions à l'exportation supprimées, 4. Le commerce mondial devra
être socialement mieux adapté, afin qu'il soit possible d'obtenir,
entre autres, des prescriptions équitables en matière
d'investissements et de compétitivité, un meilleur accès au marché
pour les produits du Sud et la stabilisation des prix des matières
premières à un niveau permettant d'assurer un bénéfice à la
production.
Afin que ces exigences puissent être traduites dans les faits avec
succès, une approche différente s'impose en matière de commerce
agricole international : la sécurité alimentaire globale doit être
considérée comme un objectif important et les besoins des pays en voie
de développement pris en compte par le biais de règlements
spécifiques. Au regard des rapports de force qui règnent au sein de
l'OMC, il ne sera certainement pas facile de concrétiser ce genre
d'aspirations.
Source : La Communauté de travail Swissaid / Action de carême /
Pain pour le prochain / Helvetas / Caritas / Eper : prise de position
sur la politique agraire internationale. L’agriculture a le droit d’être
protégée, Global+ Dossier 1, février 2003, 25 p.
www.swisscoalition.ch/francais/files/D_PnDr1.pdf
Etat des forêts du monde, rapport FAO 2003 : entre durabilité et
précarité.
Parmi beaucoup d’aspects intéressants, le présent rapport aborde le
point d’actualité des forêts et la lutte contre la pauvreté. C’est
une synthèse concise et précise de la problématique qui identifie et
explique notamment les opportunités et les obstacles, ainsi que les
conditions nécessaires à l’amélioration du potentiel des forêts
dans ce sens. Aux côtés de 8 exigences formulées, dont la
décentralisation, la réforme de la propriété de la forêt et la
lutte contre la corruption, figurent la dérégulation et la libération
du marché, aspects très controversés de nos jours. Des systèmes
agroforestiers, des plantations d’arbres ou des arbres dispersés sur
une terre agricole peuvent représenter un soulagement à la pauvreté
en même temps qu’une conservation de la forêt. Toutefois, ce n’est
plus suffisant; des échanges commerciaux doivent être mis en place,
afin d’éviter la disparition des forêts. Les auteurs s’intéressent
aux opportunités que peut amener aux pauvres la dérégulation du
marché, tout en soulignant l’importance de mécanismes de contrôle
à exercer sur le marché libéralisé. Une précieuse bibliographie sur
le sujet complète cette étude. En dernier lieu, souhaitons que le
contenu de ce rapport interpelle les décideurs.
Source : Situation des Forêts du Monde,
FAO 2003, 121 p. www.fao.org/DOCREP/005/Y7581F/Y7581F00.HTM
L'eau pour les hommes – l'eau pour la vie
Le rapport mondial sur la mise en valeur des ressources en eau, paru
à Kyoto à l'occasion du 3e forum sur l'eau (World Water Development
Report) offre pour la première fois un résumé pertinent
d'informations et d'analyses scientifiques concernant l'état des
ressources en eau sur le plan mondial. La complexité et la difficulté
de cette tâche se reflètent dans le fait que 23 organes différents
des Nations Unies et des commissions ont participé à l'élaboration du
WWDR. Données et faits, cartes du monde, graphiques et exemples doivent
aider les responsables administratifs, politiques, sociaux et techniques
à faire avancer l'exploitation intégrée des ressources en eau.
Structurées selon 11 défis concernant la sauvegarde de l'existence et
du bien-être et les questions de gestion, de nouvelles données et
propositions sont publiées; elles devront être réactualisées tous
les trois ans. La qualité des données devrait toujours être remise en
question, surtout en raison des différentes conditions et des conflits
qui, dans nombre de pays, sont liés aux activités en rapport avec
l'eau. Malgré tout, le rapport s'avère être un état des lieux
remarquable. Le thème de l'eau y est traité de manière complète et
toutes les informations cruciales sont disponibles dans un seul et
unique document.
Source : L'eau pour les hommes – L'eau pour la vie, le rapport
mondial sur la mise en valeur des ressources en eau. World Water
Assessment Programme. March 2003, 576p.
www.unesco.org/water/wwap/wwdr/ex_summary/
(résumé)
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D'intérêt courant: Mise en œuvre
Des marchés pour les pauvres ? Pas toujours faciles, mais à ne
pas manquer…
La réunion s’est tenue sur la base de 3 études de cas
présentées par l’IIED (International Institute for Environment and
Development). Le Mozambique est confronté à la libéralisation du
marché de la noix de cajou dès 1990, sans avoir encore obtenu l’augmentation
escomptée des revenus aux petits producteurs. Amélioration de la
compétitivité, prise en compte de tous les acteurs, recherche de
marchés locaux, autant d’efforts à fournir pour des résultats qui
ne seront pas forcément un écho pas forcément positifs. Pour un autre
cas, la valorisation des services environnementaux (au niveau d’un
bassin-versant) se heurte à la difficulté de débloquer le financement
de services de protection avant que les vallées concernées soient
confrontées aux problèmes concrets. Enfin, le débat actuel "
Corporate Social Responsability (CSR) and pro-poor markets" rejoint
l’idée de cette citation " L’agenda pauvreté, selon son
articulation conventionnelle, n’a que peu de résonance dans le
marché des affaires... La notion d’engendrer la durabilité des
moyens d’existence, est, par contraste, une musique aux oreilles des
gestionnaires." Située entre la conviction du bien-fondé ou la
réticence à de tels marchés, la discussion animée qui a suivi la
présentation prouve l’intérêt que suscite la question, ainsi que l’importance
des exercices de capitalisation d’expériences et de leur diffusion. A
l’avenir, la nature des résultats dépendra encore de la réflexion
et de l’attention accordées à la complexité des filières et des
approches d’appui à mettre en œuvre, ainsi que du langage employé
pour leur formulation dans les milieux d’affaires.
Source : “Pro-poor markets: a background paper by IIED’s
Sustainable Markets Group”, SDC-IIED Workshop, Berne, 20 March 2003,
29 p.
Disponible auprès d'InfoResources.
Utilisation performante du vétiver pour la stabilisation
biologique de terres incultes en Chine
Au regard de la
perte croissante de terres cultivables sur le plan mondial, les
recherches sur les possibilités et les techniques permettant de
revitaliser des terres incultes sont très demandées. A ce sujet, des
résultats prometteurs sont maintenant disponibles en Chine. En effet,
le vétiver en tant que plante pionnière peut apporter une importante
contribution dans le domaine de l’engazonnement, comme le montre
l'exemple de la région de Nanjing (Chine). C'est précisément dans les
vallons dénudés que l'important chevelu racinaire de cette herbe à
croissance rapide fournit une protection contre l'érosion et les
risques de glissements de terrain.
L'exploitation de dolomite à Nanjing (China) a laissé jusqu'à ce jour
plus de 200 ha de terres incultes. Alors que des essais d’engazonnement
à l'aide de différentes sortes d'arbres ont eu peu de succès jusqu'à
présent, le vétiver (Vetiveria zizanioides) a permis d'obtenir des
résultats convaincants à Nanjing.
Des essais du bureau d'horticulture de Nanjing ont montré que la
composition du substrat n'a pas d'influence notable sur la croissance de
cette herbe. Elle se développe sans ajout d'humus sur tous les
composants importants de ces terres incultes, consécutives à
l'exploitation de dolomite (roche de schiste carbonisée, scories de
dolomite et loess de Xiashu). Bien que le vétiver aime la lumière, sa
croissance s'est également effectuée sans problème sous de jeunes
arbres. Les mois de mars et d'avril se prêtent bien à la plantation
des jeunes plants, les précipitations étant suffisantes, les rayons du
soleil faibles et l'évaporation pas trop importante.
Source: www.vetiver.org/CHN_nanjingmine.pdf
Les aspects de genre doivent être intégrés dans la discussion
sur l'eau
Dans le
cadre de la discussion sur les ressources en eau, les aspirations en
matière de genre peuvent être intégrées avec succès dans les
organes internationaux, les législations nationales et les
planifications des programmes et des projets lorsqu'elles sont
représentées de manière persuasive et sur la base d'illustrations
concrètes. Toutefois, pour ce faire, il faut de bonnes capacités de
communication, des arguments convaincants, de bonnes connaissances dans
la discussion tant au sujet de l'eau que du genre. Avec le Manuel de
plaidoyer pour les Ambassadeurs Genre et Eau, l'Alliance Genre et Eau,
un réseau international d'organisations internationales, propose des
documents pratiques, clairement structurés pour des cours dans les
lesquels les femmes et les hommes doivent être formés dans ces
domaines. Le manuel comprend quatre parties : 1) Qu’est-ce que le concept "gender
mainstreaming", et pourquoi est-ce important dans le domaine de l’eau? 2) Guide et instruments de
plaidoyer 3) Instruments pour la
formation 4) Etudes de cas
Les instruments des parties 2 et 3 sont universels et peuvent servir
également à la formation d'ambassadeurs du genre dans d'autres
domaines non spécifiques à l'eau, par exemple pour une utilisation
durable du sol.
Source: Advocacy Manual for Gender & Water Ambassadors, Gender
and Water Alliances, 2003, 57p., www.genderandwateralliance.org/french/advocacy.asp
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D'intérêt courant: Recherche
Repenser la conservation de la biodiversité en tant que processus
social
On a déjà souvent essayé de protéger et d'entretenir la
biodiversité dans le cadre de la conservation intégrée et des projets
de développement. Les échecs de cette stratégie ont entraîné des
courants d’idées qui réclamaient des mesures légales plus strictes.
L'entretien et la protection de la biodiversité reposent toutefois sur
des processus sociaux et politiques et doivent être socialement justes.
On doit donc parvenir à réunir les approches pro-peuple et les
approches pro-nature. Projet ambitieux qui exige de lourdes
négociations entre tous les participants: utilisatrices et
utilisateurs, autorités locales et nationales, etc. De nombreuses
questions se posent au début de telles négociations: qui profite (la
nature ou l'homme)? Qui porte la responsabilité? Qui décide? De quelle
manière un apprentissage commun peut-il améliorer la protection?
Quelles sont les contraintes extérieures qui influencent le processus?
L'article scientifique n'offre pas de recette simple et toute faite à
ce propos. Toutefois, une série de recommandations incitent à la
réflexion. Une lecture à tête reposée.
Source: Beyond the Square Wheel: Toward a More Comprehensive
Understanding of Biodiversity Conservation as Social and Political
Process. Brechin S.R. et al. in: Society and Natural Resources; 15:
41-64, 2002.
www.tandf.co.uk/journals/tf/08941920.html
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„Rio+11: Vers un nouveau paradigme dans la recherché agricole
– Le défi du développement durable”
Le concept de durabilité, corroboré l'an passé au sommet mondial de
Johannesburg (Rio +10), nécessite un changement de paradigme dans le
monde scientifique. Il se trouve placé devant le défi de s'ouvrir
davantage et d'intensifier la collaboration avec les acteurs d'instituts
de recherche du Sud, avec la politique, l'économie et la société
civile ; à ce sujet, on parle souvent de „partenariats“ et „d'interdisciplinarité“.
Lors d'un congrès, organisé conjointement par le Forum suisse pour la
recherche agricole internationale (Swiss Forum for International
Agricultural Research, SFIAR) et le Centre suisse pour l'agriculture
internationale (CSA, EPF Zurich), ce changement de paradigme doit être
débattu. Deux intervenants internationaux s'exprimeront sur le sujet,
puis les expériences vécues dans le cadre de projets seront discutées
dans des ateliers de travail.
Pour de plus amples informations: www.sfiar.ch/rioplus11.htm
Contact: zil@agrl.ethz.ch
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