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Publications > | InfoResources News No 1 / 07 (Février 2007)Article de fond Politique Mise en oeuvre 500 accords multilatéraux sur l’environnement : améliorer la coordination et la mise en œuvre La dynamique internationale des négociations dans le domaine de l’environnement est aujourd’hui victime de son succès. Le nombre des accords multilatéraux sur l’environnement (AME) oscillerait aujourd’hui entre 500 et 700 selon les sources. Ces accords, qui partent souvent de réflexions sectorielles, se complètent en partie mais se chevauchent aussi pour certains aspects, voire proposent des mesures contradictoires. L’Évaluation des Écosystèmes pour le Millénaire et le dernier rapport du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) sur la réalisation du 7e objectif « assurer un environnement durable » le montrent clairement : jusqu’à maintenant, les progrès réalisés au niveau des négociations n’ont pas permis de contenir la dégradation de l’environnement. Les déficits se situent notamment dans le manque de coordination des AME entre eux ainsi qu’avec les initiatives de développement et les accords commerciaux internationaux, mais aussi et surtout au niveau de l’application. Initié en 1972 à Stockholm pour coordonner les activités environnementales au sein de l’ONU, le Programme des Nations Unies pour le Développement ne peut assumer sa mission que partiellement, faute de ressources et d’un leadership suffisamment fort. Dans les pays en développement, les experts sont tellement absorbés par leur travail de négociation et de reporting qu’ils n’ont plus assez de temps, ni d’énergie, à investir dans la mise en oeuvre. Au niveau national, le manque de volonté politique et les difficultés d’adapter les objectifs politiques globaux aux spécificités du pays constituent d’autres obstacles. Au terme d’une analyse approfondie des problèmes actuels au niveau global, les auteurs de l’ouvrage Global Environmental Governance: A Reform Agenda arrivent à la conclusion qu’il serait malvenu, à ce stade, de procéder à une réorientation fondamentale de la gouvernance internationale en matière de protection de l’environnement (global environmental governance GEG). Ils proposent une démarche pragmatique par étapes dans cinq grands domaines pour améliorer l’efficacité des AME :
Cela posé, il n’est pas aisé de réaliser ces propositions d’amélioration. Les difficultés se situent souvent dans des détails en apparence anodins. Ainsi, les AME relèvent souvent de systématiques différentes, allant d’approches linéaires de causes à effets à des approches systémiques. Ces différences conduisent à des séries d’indicateurs qui ne sont pas faciles à coordonner, moins encore à agencer avec cohérence. Un exemple : alors que les OMD définissent des objectifs orientés résultats, l’Objectif biodiversité 2010 est de diminuer la pression sur la biodiversité. Les auteurs de Linking the Dots identifient des stratégies et des mesures susceptibles de relier les différents objectifs du projet OMD et du programme biodiversité 2010, d’utiliser des synergies et de coordonner les indicateurs. Sources: Recherche en agriculture : les pays en développement renvoyés
à eux-mêmes Sources:
Selon une extrapolation, 60% environ de la population pauvre vivra en zone rurale en 2025. Dans la présente étude, cette population est classée en trois grandes catégories :
Comment ces groupes peuvent-ils profiter de la dynamique économique mondiale ? Quelles mesures d’accompagnement sont nécessaires pour que la globalisation contribue à réduire la pauvreté dans l’espace rural ? Les auteurs relèvent deux développements qui remettent
partiellement en question les approches actuelles. Au Vietnam et en
Egypte, la tendance est au regroupement d’exploitations agricoles
dans le but de créer de meilleures conditions pour une production
répondant aux impératifs du marché. Ici donc, contrairement
à de nombreux efforts de réforme agraire, le but n’est
plus de procurer à tous les paysans l’accès à
leurs propres terres. Cet article formule des questions pertinentes, provoquantes aussi, mais ne peut, dans sa forme réduite, donner de réponses concluantes. Source: How can the rural poor participate in global economic processes? John Farrington and Jonathan Mitchell. Natural Resource Perspective 103. ODI. November 2006. 6 p. www.odi.org.uk/nrp/nrp103.pdf
Les pastoralistes sont d’importants acteurs dans la réalisation
des Objectifs du Millénaire pour le Développement en ASS.
Ils contribuent pour une large part à la production locale de
viande. Selon un document de la FAO, l’économie pastorale
serait la clé de la production agricole dans les régions
sèches qui représentent presque la moitié du territoire
de l’ASS. En outre, la population pastorale est en forte croissance
dans cette région, ce qui pourrait induire une augmentation de
la pauvreté. Source: Policies and Strategies
to Address the Vulnerability of Pastoralists in Sub-Saharan Africa.
Nikola Rass. PPLPI Working Paper No. 37, FAO. 2006. 93 p. Un outil pour analyser les risques à l’échelle de la communauté Un nouvel outil d’adaptation a été présenté lors d‘un side event dans le cadre de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique à Nairobi en novembre 2006. CRiSTAL (Community-based Risk Screening Tool – Adaptation and Livelihoods) sert à promouvoir l’intégration systématique des aspects « réduction des risques » et « adaptation au changement climatique » dans les projets de développement menés à l’échelle des communautés. Cet outil permet aux planificateurs et gestionnaires d’évaluer le « potentiel d’adaptation » de leurs projets, dans le but d’optimiser les opportunités d’adaptation et d’en minimiser les risques. Jusqu’à maintenant, il n’existait guère d’outils de ce type au niveau de programmes ou de projets sur le terrain. CRiSTAL s’inspire de l’approche des moyens d’existence durables et a été testé sur le terrain dans différents projets de conservation et de développement rural en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Les résultats visés, et obtenus jusqu’ici, se traduisent par l’amélioration de la capacité des populations locales à s’adapter au changement climatique. Grâce à une meilleure compréhension des risques climatiques régionaux et des stratégies locales de surpassement, des activités de projet ont pu être adaptées conformément. L’outil se compose de deux modules successifs :
L’outil est mis à disposition gratuitement. Source: CRiSTAL website:
Source: Tracing impacts of
the Kalam Integrated Development Project: Through memories & perceptions
of local people, former project staff & other stakeholders. SDC,
Intercoperation. 2006. 37 p.
Comment les acteurs non étatiques peuvent-ils se sentir concernés, s’engager et participer dans le processus politique de valorisation d’une bonne gouvernance forestière auprès des usagers ? Au Cameroun, la Forest Governance Facility (FGF) est l’instance qui appuie le Forest and Environment Sector Programme (FESP) dans cette tâche, dans le cadre d’un premier programme de 2 ans. L’objectif est de garantir la transparence durant la mise en oeuvre du FESP, tout en assurant l’accès des populations locales aux bénéfices et revenus engendrés par l’aménagement des ressources naturelles au Cameroun. Après l’instauration d’une base commune de langage et de compréhension, l’utilisation de « l’arène publique », notamment la presse, s’avère nécessaire pour toucher les acteurs. La formation, la dissémination de résultats, ainsi que la diversification des ressources constituent les autres pas indispensables. Toutefois, le problème majeur auquel remédier réside dans le manque de dialogue entre les niveaux macro et meso/micro, théorie et réalité/pratique. Parrainé par le Department for International Development (DFID) et l’organisation internationale de développement SNV, le déroulement de ce processus pourrait inspirer d’autres agences de coopération intéressées à accompagner de telles démarches. Source: Giving birth to good forestry governance. Verina Ingram, Pieter de Baan. 2006. 10 p. Cet article peut être obtenu directement auprès de InfoResources.
Source: Where the land is greener: Case studies and analysis of soil and water conservation initiatives worldwide. WOCAT 2007. Co-published by CTA, UNEP, FAO and CDE. 364 p.
Le projet First Mile du Fonds international pour le développement
agricole a pour but d’améliorer l’accès des
petits paysans tanzaniens au marché et aux informations concernant
le marché. D’une part en encourageant Les expériences faites jusqu’à maintenant sont très positives : certains paysans ont pu augmenter nettement leur revenu. A l’avenir, ils devraient être soutenus non plus par le projet, mais par des entreprises commerciales de services qu’ils financeraient eux-mêmes. Sources:
Ce guide fournit aux producteurs et aux exportateurs de l’Afrique de l’Ouest des informations sur les réglementations des principaux pays importateurs (Etats-Unis, Union européenne et Japon), les principaux programmes de certification volontaire, ainsi que des sources potentielles d’informations relatives à ces programmes (adresses de contact dans les différents pays et sites Internet). Des illustrations simples aident à « digérer » cette matière complexe. Dans la première partie, les auteurs décrivent les principales réglementations en vigueur pour l’importation. On y traite de qualité et de labelling, de sécurité des denrées alimentaires et de dispositions environnementales, de formalités douanières et de promotion des exportations. La deuxième partie propose des réponses à des questions souvent posées sur les systèmes privés de certification volontaire. Six de ces systèmes de certification sont brièvement présentés, concernant notamment l’agriculture biologique, les produits du commerce équitable, ainsi que les exigences de qualité d’EUREPGAP. Cet ouvrage de vulgarisation sur une thématique très complexe est une excellente entrée en matière pour les profanes qui s’intéressent à l’exportation de produits agricoles d’Afrique de l’Ouest. Source: Réglementations,
normes & certification pour l’exportation de produits agricoles.
Guide pratique pour les producteurs et exportateurs de l’Afrique
de l’Ouest. Aïcha L. Coulibaly et Pascal Liu. FAO. 2006.
51 p. La planète est confrontée au défi d’équilibrer les besoins en nourriture et en ressources naturelles avec la préservation de l’environnement. Dans le contexte tropical, les forêts continuent d’être morcelées par de nouvelles surfaces agricoles ou pastorales sans que les conditions de vie rurales ne s’améliorent de manière équitable. Combinant les expériences du Center for International Forestry Research (CIFOR) et du World Agroforestry Centre (ICRAF) en recherche (agro-)forestière, une nouvelle plateforme sur la biodiversité favorise des approches multidisciplinaires de recherche pour faciliter la définition de compromis acceptables entre les besoins des populations locales et ceux de la conservation. Arbres et forêts ont la faculté de remplir des fonctions de production comme de conservation, en particulier en servant de corridors biologiques ou de refuges aux espèces sauvages. L’idée est de faire reconnaître et négocier les services de conservation de la nature que peuvent rendre les populations rurales dans des paysages « mosaïques » toujours plus nombreux. La plateforme favorisera des processus de planification du territoire avec la participation des populations locales, des acteurs des divers niveaux de gouvernance et du secteur privé. La Direction du Développement et de la Coopération (DDC) est entrée en matière sur un premier projet de la plateforme qui se déroulera dans plus de 6 pays tropicaux. Source: |
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